Nous avons précédemment  enregistré une constatation : il semblerait que le climat de  Saint-Sorlin soit, d’une manière générale, à la fois plus chaud et plus humide que celui d’Albon.
Quelles hypothèses peut-on émettre pour expliques ces différences, minimes mais réelles ?
Remarque préliminaire :
Rappelons que notre comparaison souffre d’un certain nombre de limites :
-2 critères retenus : T° et Pmm en données mensuelles. Dans certains cas, des données journalières pourraient s’avérer utiles.
-par ailleurs, les météorologues et les climatologues utilisent d’autres paramètres : pression atmosphérique, hygrométrie, vitesse et directions des vents, indice d’aridité…(sans parler des techniques radars et photos satellitaires).

Dans la première partie, l’étude du climat de Saint-Sorlin permettait de conclure à un type océanique dégradé, ou à tendance continentale. Il en va de même pour Albon.
Les différences entre les deux stations ne peuvent donc provenir que de particularités locales. (Voir le croquis de situation)

Les températures
La station d’Albon se situe dans le couloir rhodanien, alors que celle de Saint-Sorlin se trouve en retrait vers l’est, déjà dans la zone qu’il est convenu d’appeler « La Drôme des Collines ».
Les masses d’air qui influent sur le climat sont identiques. Cependant, on note que les vents dominants sont orientés nord et accélérés dans la vallée du Rhône, ce qui entraîne une légère baisse des températures. En revanche, pour la plaine de la Valloire et ses bordures, les plateaux environnants forment une protection qui expliquerait des températures généralement un peu plus clémentes.

Les précipitations
Nous avons constaté qu’elles étaient plus élevées à Saint-Sorlin.
L’hypothèse explicative pourrait s’appuyer simplement sur la différence d’altitude entre les deux stations (92 m), les masses d’air humides forcées de s’élever amenant un surcroît de précipitations.

Conclusions finales
Malgré leur proximité, nos deux stations représentent deux climats différenciés. Nos hypothèses pour expliquer ce phénomène restent évidemment à confirmer ou à affiner.
Les différences ne sont cependant pas suffisamment marquées pour qu’on puisse parler de micro-climat en ce qui concerne Saint-Sorlin. Mais elles peuvent influencer certaines activités, notamment l’agriculture.